ls seront deux, ce jeudi matin, dans le box de la cour d’assises de Paris. Pas plus, pas moins, ce que regrette d’ores et déjà la famille de Yann Lorence. « C’est un fait qu’il n’y avait pas que deux personnes ce jour-là qui ont frappé Yann » affirme Maitre Paul Le Fèvre, l’avocat des proches de la victime. Le 28 février 2010, ils sont même une trentaine à rouer de coups ce supporter de 37 ans, à quelques heures du classique PSG-OM, lors d’échauffourées entre les deux kops ennemis du Parc des Princes, Auteuil et Boulogne. «Qu’est-ce qu’il s’est passé ? C’est tristement simple. On a une personne qui a été filmé, marchant paisiblement une bière à la main, ni provocante et encore moins violente, qui a été prise à parti par des sauvages qui l’ont frappé, mis au sol, roué de coups, avec des coups de pieds sur toutes les parties de son corps, notamment à la tête avec le coup de grâce, ce fameux saut à pieds joints sur la tête », selon l’avocat.